Un secret du docteur Freud, de Eliette Abécassis


Salut tout le monde,

Aujourd’hui, je voulais vous parler du dernier roman d’Éliette Abécassis. Il s’intitule Un secret du docteur Freud.

1. Les informations techniques.

– Titre : Un secret du docteur Freud.
– Auteur : Éliette ABECASSIS.
– Éditions : Flammarion.
– Genre : historique.
– Nombre de pages : 193 pages.
– Date de publication : août 2014.

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2. L’histoire (quatrième de couverture).

« « Il est temps pour vous de partir ».
Vienne, mars 1938. Sigmund Freud a convoqué la Société  psychanalytique pour une cession extraordinaire. Élèves et disciples sont réunis autour du maître qui s’exprime devant eux, peut-être pour la dernière fois. Il n’y a plus d’autre choix : il faut fuir l’Autriche.

Mais lui, pourquoi reste-t-il, malgré l’invasion des  nazis ? Quel secret renferme la lettre retrouvée par son fils ? Comment Marie Bonaparte parviendra-t-elle à le convaincre de partir ? Qui est le mystérieux Anton Sauerwald ? […] ».

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° Zoom sur la couverture du roman :

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3. Mon avis.

– Pour être honnête, j’avais déjà entendu parler d’Éliette Abécassis sans jamais prendre le temps de la lire. J’ai donc été ravie de pouvoir la rencontrer au Salon du Panthéon, à Paris, en octobre dernier. Le cadre était intime et propice aux échanges, c’était très agréable !
– J’ai pris le temps de parcourir les différents titres de l’auteur et je pense lire prochainement Un heureux évènement, qui me tente particulièrement.
– Pour en revenir à ce roman-ci, étant intéressée et intriguée par Freud, j’avais très envie de lire cet opus.

° Le Salon du Panthéon, à Paris :

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– Ce roman retrace donc une partie de la vie du célèbre Sigmund Freud – et de ses secrets. Cette biographie romancée m’intéressait pas mal, et m’a aussi fait penser à la biographie romancée Charlotte, de David Foenkinos. Le pari est audacieux mais passionnant !
– Tout au long du roman, j’ai donc découvert la superbe plume d’Éliette Abécassis. Les passages de descriptions sont somptueux. « La nuit est trouée de cris et de bruits et mitraillette » (page 18) ; « Derrière son masque impavide, le nazi inspecte chaque détail, avec l’ombre d’un rictus, tel un félin en train de jouer avec sa proie » (page 35).

– J’en ai également beaucoup appris sur Freud, dont le prénom Sigmund, d’origine scandinave, signifie protection et victoire. Freud est le « Sherlock Holmes de l’âme humaine » (page 48). C’est un psychanalyste juif dont la vie n’est pas toujours simple.
– Pour préserver son œuvre, un Allemand lui a apporté son aide. Peut-être pourra t-il ainsi récupérer des lettres chères à son cœur. « Il grattait sur le papier ce qu’il voulait graver dans son cœur […] » (page 119). Il souhaite remettre la main sur une correspondance avec un ami, des lettres précieuses qui ne donnent pas envie à Freud de partir. « Écrire lui permettait d’aimer, de réfléchir et de vivre » (page 119).
– A ce propos, le passage sur l’amitié entre Fliess et Freud est très joli. Freud s’est beaucoup confié à Fliess. Ils auraient également touché tous les deux à la cocaïne, ce qui semblait décupler leurs facultés et leurs capacités d’analyses. Mais resteront-ils toujours amis ? « Lorsque certains mots sont dits, on ne peut plus revenir en arrière » (page 98).

– J’ai trouvé ce lire très bien écrit. Il montre que la psychanalyse peut vraiment aider à trouver sa voie et peut aussi aider à se remettre en question. En consultant, certains êtres humains parviennent à progresser et à tendre vers la voie qu’ils souhaitent atteindre.
– J’ai également été sensible à certaines réflexions de la romancière et notamment celle-ci : « Mais il y a quelque chose qui sonne faux, toujours, dans ma vie. Comme si je ne m’autorisais pas à vivre, comme s’il fallait que je me retienne » (page 60).
– Éliette Abécassis a une jolie plume et elle réussit ici le pari d’un livre passionnant, un petit peu long au début, mais captivant ensuite, et ce, jusqu’à la fin.

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4. En bref.

– Si vous vous intéressez un tant soit peu à Freud et la psychanalyse, ce roman devrait vous fasciner autant que moi ! Vous en apprendrez ainsi davantage sur Freud et vous vivrez avec lui certaines de ses craintes les plus profondes.
– Je vous le recommande donc, s’il correspond à vos goûts, comme d’habitude.

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Voilà pour aujourd’hui !
J’espère que cet article vous aura plu !
Je remercie vivement Flammarion et Virginie pour cette belle découverte !

~~ Et vous, avez-vous lu ce livre ?
~~ Si oui, qu’en pensez-vous ?
~~ Si non, pourrait-il vous plaire ?
~~ Vous intéressez-vous à la psychanalyse ?

Je vous souhaite une bonne journée, merci de me suivre !

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4 commentaires sur “Un secret du docteur Freud, de Eliette Abécassis

  1. Une magnifique rencontre.

  2. J’ai commandé hier le livre d’Eliette Abécassis sur « Un secret du docteur Freud» à ma Libraire. Je l’avais pourtant lu après l’avoir emprunté à la médiathèque municipale, mais, par mégarde, j’avais laissé mariné le livre, avec celui de son éponyme Agnès Abecassis, dans un seau beaucoup plus rempli d’eau de mer que je ne le pensais après avoir été à la pêche aux moules , puisque, pour les freudiens, donc pour Eliette, les vérités nconscientes se livrent dans les rêves et les actes manqués.
    Je ne peux donc pas décemment rendre son livre à la médiathèque (où j’écris ces lignes) dans l’état où il se trouve : <> , m’a fait remarquer la Libraire, à qui j’ai raconté l’a-chose hier, en lui expliquant pourquoi je lui commandais ce livre. Elle me connaît pour n’être pas, loin s’en faut, comme soi-disant Anton Sauerwald, un grand admirateur de l’oeuvre de Sigismund Freud, ni du personnage qui, après Adolfus Hitler, a été l’un des plus grands mystificateurs (et malfaiteurs), n’en déplaise à la naïve Eliette, que la terre ait connu.
    De fait, le roman d’Eliette est un roman à l’eau de mère, pour ne pas dire à l’au de rose. Eliette l’a écris à l’écoute – je veux dire sous l’emprise – de sa maman, tant il est vrai que le freudisme comme l’hitlérisme est une mise sous emprise, dont il faut savoir se défaire, pour accéder à la guérison, au péril de sa vie (pour accéder à l’Autre Rive, aurait dit Maud Mannoni, autre grande figure mystique mystifiée /mystifiante). Tout ce que et Jacques LACAN et Henri BARUK avaient parfaitement compris, le premier en dénonçant habillement sans avoir l’air d’y toucher les théorisations du freudisme avec « La forclusion du nom du père » en tant qu’elles sont mères des délires (divagations) psychanalytiques, le second beaucoup moins habilement en attaquant de front la iatrogénicité de la doctrine freudienne. Pour en savoir plus sur Freud et ses «bons» rapports avec Adolffus, lire « Psychanalyse d’Adolf Hitler», de Walter C. Langer (Denoël 1973), « L’homme aux statues », de Marie Balmary, « Le roman familial de Freud » de Gabrielle Rubin, « Le réel escamoté » (« Assault on truth ») de Jeffrey Moussaïeff Mason, réédité en 2012 mais interdit en France (toutes deux psychanalystes chevronnées) ainsi que sur Hitler Ron Rosenbaum et François Delpla, historiens.