Charlotte, de David Foenkinos


Salut tout le monde,

Aujourd’hui, je voulais vous parler du roman Charlotte, de David Foenkinos.

1. Les informations techniques.

– Titre : Charlotte.
– Auteur : David FOENKINOS.
– Éditions : Gallimard.
– Genre : drame / biographie romancée.
– Nombre de pages : 224 pages.
– Date de publication : août 2014.

2. L’histoire (quatrième de couverture).

« Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu’elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France.
Exilée, elle entreprend la composition d’une œuvre picturale autobiographique d’une modernité fascinante.
Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : « C’est toute ma vie ». Portrait saisissant d’une femme exceptionnelle, évocation d’un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d’une quête.
Celle d’un écrivain hanté par une artiste, et qui part à sa recherche ».

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3. Mon avis.

– Comme vous le savez certainement, j’adore la plume de D. Foenkinos. Aussi, j’avais très envie de découvrir son nouvel opus.
– Ce livre relate donc ‘histoire de Charlotte Salomon, une jeune femme allemande qui est peintre. Elle a été assassinée à 26 ans alors qu’elle était enceinte.

– Tout commence avec ce qui semble être une malédiction familiale. « Le bonheur devient une île dans le passé, inaccessible » (page 16). Charlotte grandit dans des conditions difficiles, à une époque où de nombreuses personnes vivent dans la terreur.
– En 1933, Charlotte part en Italie avec ses grands-parents. Elle fuit le chaos et découvre sa passion pour le dessin. « Devant certains tableaux, son cœur bat comme pour un amour » (page 60). Charlotte mène une quête de la perfection. « Ne vaut-il pas mieux connaître à la perfection un seul tableau ? Plutôt que d’émietter son regard pour finir par le perdre ? » (page 61).
Charlotte prend des cours de dessin, puis, à force d’acharnement, elle rentre à l’Académie des Beaux-Arts de Berlin. « Je ne savais pas comment exprimer ce que je ressentais » (page 70). Il lui arrive ensuite de nombreuses péripéties. Puis, elle obtient un prix aux Beaux-Arts qu’elle ne peut pas récupérer.

– La plume de l’auteur est sublime. Le roman est en effet écrit comme un poème. Les phrases sont courtes. Elles raisonnent dans ma tête comme une chanson dramatique mais tellement touchante. Les mots utilisés par David Foenkinos sont bouleversants. Ils me ressemblent un peu je crois.
– J’ai été particulièrement sensible à la phrase suivante : « Il voulait être près des siens, illusoire rempart à la fragilité des autres » (page 57). J’ai aussi adoré l’expression « puits de confidence » (page 85) utilisée par le romancier.
– David Foenkinos a le coup de foudre pour les tableaux de Charlotte. Il les découvre lors d’une exposition et il est tout de suite bouleversé. Je le comprends parce que j’ai désormais très envie d’en savoir plus sur Charlotte Salomon, moi aussi.

– Pour continuer avec le récit de la vie de Charlotte, elle tombe follement amoureuse d’Alfred, le professeur de chant de Paula – qui est la compagne de son père. « Alfred est simplement heureux de sentir son cœur battre » (page 81).
Charlotte est obsédée par Alfred. Elle va jusqu’à l’épier sans se faire remarquer. Pourtant, elle prend des risques pour le voir. Elle sort le soir alors qu’elle pourrait se faire contrôler. C’est dangereux. Elle finit d’ailleurs par découvrir qu’il a une fiancée. « Si tu m’oppresses, tu me perds » (page 112) lui dit-il.
Charlotte est malgré tout l’amante d’Alfred. Elle lui a donné son cœur et son âme. « Ils sont le bémol des reclus, et le majeur des évidences » (page 114).
– De nombreuses atrocités se produisent encore et toujours, notamment durant La Nuit de Cristal. Le père de Charlotte vit des moments horribles. Malgré tout, il se tient toujours droit. « C’est la seule chose que l’on peut conserver. Quand on n’a plus rien. L’envie de se tenir droit » (page 120).

– Tout s’accélère en Allemagne alors Charlotte fuit en France rejoindre ses grands-parents. Dans le train, elle admire les paysages français. Elle découvre un sentiment de liberté en se promenant dans le jardin.
– Mais comme la vie est loin d’être un long fleuve tranquille, sa grand-mère tombe en dépression. Ils déménagent alors à Nice. Mais le mal être de sa grand-mère empire. Elle est prise de démence. « Le sommeil est le seul endroit où elle semble à l’abri d’elle-même » (page 147).
Charlotte est elle aussi attirée par le vide. Comme Franziska et Charlotte, des idées noires font leur apparition peu à peu. Elle comprend la malédiction qui entoure sa famille et fait des pronostics sur l’heure de sa mort.
– Les grands-parents de Charlotte finissent par décéder. Tous les êtres chers à son cœur la quittent les uns après les autres. Pourtant, « elle sait mieux que quiconque voiler la douleur » (page 169).

– Bien que ce soit une obsession, la peinture l’aide à garder la tête hors de l’eau. Elle ne mange plus, elle ne dort plus ; elle peint toute la journée. « Pour trouver le sommeil, elle parcourut ses souvenirs. C’est le seul endroit où demeure la tendresse » (page 169).
– La peinture permet à Charlotte d’extérioriser ses émotions. « Si elle souffre alors elle doit exprimer cette souffrance » (page 172).
Charlotte tombe enceinte d’Alexander, un homme autrichien. Ils se marient. Elle ne sait plus quoi penser. « Elle voudrait lui dire qu’on peut être à la fois heureux et perdu » (page 195).
– Je ne vous en dis pas plus mais sachez que ce livre est un pure merveille. Il mérite vraiment d’être lu !

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4. En bref.

– Vous l’aurez compris, je vous recommande vivement la lecture de ce roman. C’est un petit bijou, très précieux, qui saura forcément vous toucher. N’oubliez pas de garder des mouchoirs près de vous.
– D. Foenkinos se surpasse ici et réussit un coup de maître ! Je ne suis pourtant pas fan d’Histoire mais ce roman me réconcilie – avec celui de Tatiana de Rosnay – avec cette matière tant détestée à l’école. Chapeau l’artiste !

Voilà pour aujourd’hui !
J’espère que cet article vous aura plu !

~~ Et vous, avez-vous lu ce livre ?
~~ Si oui, qu’en pensez-vous ?
~~ Si non, pourrait-il vous plaire ?
~~ Avez-vous déjà entendu parler de Charlotte Salomon ?

Je vous souhaite une bonne journée, merci de me suivre !

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2 commentaires sur “Charlotte, de David Foenkinos

  1. J’ai bien aimé aussi ce livre qui m’a fait découvrir Charlotte Salomon