Fragments d’une femme perdue, de Patrick Poivre D’Avor
Salut tout le monde,
Aujourd’hui, je vous retrouve pour une chronique lecture . Je voulais vous parler d’un roman qui s’intitule Fragments d’une femme perdue, de Patrick Poivre D’Arvor.
1. Les informations techniques.
– Titre : Fragments d’une femme perdue.
– Auteur : Patrick Poivre D’ARVOR.
– Éditions : Grasset.
– Genre : contemporain.
– Nombre de pages : 292 pages.
– Date de publication : août 2009.
2. L’histoire (quatrième de couverture).
« Cette femme « perdue » – pour elle-même ? Pour l’homme qui l’aime, et qu’elle ne cesse de quitter ? – est ce qu’on appelle une femme fatale : singulièrement belle, vénéneuse, fragile, cruelle, insaisissable…
Ici, elle se prénomme Violette, comme l’illustre « Traviata » de Verdi. Et ceux qui prennent le risque de l’adorer sont en danger – après avoir été en extase.
Faut-il alors plaindre Alexis, la victime qu’elle choisit dans ce roman ?
Ou faut-il l’envier ? »
3. Mon avis.
J’avais déjà lu un roman de PPDA il y a longtemps alors quand l’occasion de lire un second ouvrage du même auteur s’est présentée, je n’ai pas hésité une seule seconde. Je remercie vivement mon amie L. de m’avoir prêté ce livre !
Ce roman retrace l’histoire d’une jeune femme qui s’intéresse aux hommes matures, peut-être est-ce dû à un manque quelconque. Alexis tombe follement amoureux de Violette. Elle devient sa maîtresse mais ça ne lui convient pas. Il aimerait plus. Alexis et Violette s’aiment, se déchirent, se remettent ensemble, se séparent, se trouvent, se déchirent de nouveau, etc. Sont-ils vraiment faits pour être ensemble ? « J’ai besoin d’exister dans ton regard » (page 281).
J’ai trouvé une réflexion sur le passé intéressante : « Il ne faut jamais demander des comptes à une femme sur son passé. Il ne nous appartient pas » (page 117).
Ce sentiment qu’Alexis et Violette s’aiment sans pouvoir être ensemble est pesant et présent tout au long du roman. J’ai trouvé ce roman un peu trop répétitif ; il y a aussi quelques longueurs. Dommage.
Les pensées des deux protagonistes sont parfois malsaines, tristes et déséquilibrées. « Quand on pousse le rideau du dérèglement, on ne sait jamais ce qu’on risque de trouver » (page 126). Ce livre montre un peu la déchéance humaine. J’ai ressenti comme une sorte de semi prostitution par moments, lorsque la jeune femme se fait payer pour se montrer nue par exemple. « Personne n’est propriétaire de quiconque » (page 267).
Si l’idée de base est bonne, je n’ai apprécié que moyennement ce que l’auteur a fait du roman. J’ai eu dû mal à le terminer. Il m’a laissé une certaine amertume.
La plume de l’auteur reste fluide mais je n’ai pas accroché davantage. C’est un roman intéressant, certes, mais il est trop axé sur le sexe et il est trop cru à mes yeux. Son vocabulaire ne me plait pas vraiment. J’ai préféré Lettres à l’absente du même auteur qui était plus touchant et écrit avec une plus grande sensibilité.
4. En bref.
– Je ne vous recommande pas la lecture de ce roman sauf peut-être si vous aimez particulièrement PPDA.
– Me concernant, je suis un peu déçue. J’espérais un roman qui me passionne et qui me touche davantage.
Voilà pour aujourd’hui !
J’espère que cet article vous aura plu !
~~ Et vous, connaissez-vous ce roman ?
~~ Si oui, qu’en pensez-vous ?
~~ Si non, pourrait-il vous tenter ?
~~ Quel roman lisez-vous en ce moment ?
Je vous souhaite une bonne journée, merci pour vos adorables commentaires !
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