G229, de Jean-Philippe Blondel
Salut tout le monde,
Je reviens vers vous pour vous parler d’un livre que j’ai terminé il y a quelques temps.
Il s’agit de G229 de Jean-Philippe Blondel.
1. Les informations techniques – G229 de Jean-Philippe Blondel :
– Titre : G229.
– Auteur du livre : Jean-Philippe BLONDEL.
– Édition : Buchet – Chastel.
– Genre : contemporain.
– Nombre de pages : 239 pages.
– Date de publication : janvier 2011.
° L’histoire (quatrième de couverture) – G229 de Jean-Philippe Blondel :
««Je vous ai accordé une salle. Une salle, vous savez, ça n’a pas de prix. C’est la 229, bâtiment G. G229. Allez chercher la clé chez la concierge. Bon, je crois que cet entretien est terminé. Nous nous croiserons souvent désormais. Bienvenue ici».
Je remercie le proviseur, mais il ne m’écoute déjà plus. Un proviseur, ça a beaucoup de choses à penser. Un prof, non. Un prof, ça ne pense qu’à une choses, ses classes. Puis soudain, il est de nouveau là, présent. Il me fixe.
Il dit : «Le plus dur, dans le métier, vous savez, c’est de manier le on et le je». Je réponds que euh, je ne suis pas sûr de comprendre. «C’est une
institution, l’école. Vous entrez dans un bulldozer. Il faut arriver à en devenir membre sans perdre son individualité.
Ce n’est pas aussi facile qu’on le croit, vous verrez.
Le on et le je. Réfléchissez-y. Bonne chance !»
3. Mon avis sur G229 de Jean-Philippe Blondel :
Jean-Philippe Blondel est un auteur que j’aime beaucoup. Je trouve sa plume belle, fluide et très agréable à lire.
J’ai voulu lire ce livre, parce que le monde dans l’enseignement me passionne et me fascine. Ayant moi-même enseigné un peu, je ne pouvais qu’avoir envie de partager le quotidien de Jean-Philippe Blondel, Monsieur B dans le roman.
Le lecteur est immédiatement en immersion dans l’univers de l’enseignement. Monsieur B est un professeur d’anglais qui enseigne en province. La salle G229 lui a été attribuée par le proviseur de l’établissement à ses débuts. Il gardera cette salle longtemps, ce qui est un privilège pour les enseignants. Il peut ainsi se familiariser avec les lieux.
J’ai trouvé ce roman très touchant et emprunt d’une grande sensibilité. Finalement, tout au long du roman, je me suis mise dans la peau de l’auteur et de cet enseignant. J’ai partagé son quotidien, son lot de peine et d’angoisses. J’ai vécu avec lui ses craintes les plus profondes et ses moments de détresse.
Mais malgré toutes les embûches mises sur son chemin, j’ai surtout perçu sa passion pour son métier. L’auteur aime enseigner et je l’ai énormément ressenti. Je n’ai pas pensé une seule seconde que cet enseignant était arrivé là par hasard. Non, pas du tout. S’il enseigne, c’est par passion.
Il aime transmettre un savoir à ses élèves, mais pas seulement. Le lecteur se rend bien compte que l’enseignant essaie aussi d’intéresser ses élèves et de les ouvrir au monde qui les entoure.
En tout état de cause, si vous aimez l’univers de l’enseignement, vous serez sensibles à ce roman. Il vous contera les histoires de certains élèves et vous comprendrez qu’être enseignant, ce n’est pas de tout repos. Mais comment diable intéresser ses élèves ? Que faire pour passionner les foules et leur donne envie de participer en cours ?
Je le répète, j’ai été touchée par cet enseignant si passionné. Il souhaite voir ses élèves heureux et épanouis dans leurs études.
Ce roman aborde également les fameux voyages scolaires qui laissent des souvenirs indélébiles dans la tête des élèves et des enseignants.
L’air de rien, ce roman nous redonne du baume au cœur. C’est une tranche de vie qui m’a été droit au cœur. L’enseignant est attaché à ses élèves et j’ai trouvé ça adorable et inévitable également. J’ai aimé être plongée dans la salle G229. J’ai adoré imaginer très facilement la disposition de ses tables en forme de U. Savoir que cette salle contenait une poubelle dans laquelle l’enseignant s’est parfois buté, m’a fait sourire aussi. Penser que ce même enseignant n’hésite pas à innover pour intéresser ses élèves m’a fait songer une fois de plus, que pour être enseignant, il faut vraiment avoir la vocation.
4. En bref – G229 de Jean-Philippe Blondel.
Voici 3 citations que je trouve particulièrement belle :
– « Je sais instinctivement qui je suis, dix-huit heures par semaine, dix mois par an. Ma place dans le monde. A un moment donné, pour une période
donnée », Page 13.
– « A la maison, je suis quelqu’un. Ici, je suis le même – et pourtant irrémédiablement un autre », Page 15.
– Au fond, comme le dit si bien l’auteur, «Être prof, c’est être quitté tous les ans, et faire avec», Page 63.
°°° En bref, je vous recommande vivement la lecture de ce roman ! Vous comprendrez ainsi davantage les enseignants.
J’espère que cet article vous aura plu !
~~ Et vous, avez-vous lu ce livre ?
~~ Si oui, qu’en pensez-vous ?
~~ Si non, pourrait-il vous plaire ?
~~ Admirez-vous les enseignants ?
Je vous souhaite une bonne après-midi, je vous retrouve demain pour un nouvel article !
merci beaucoup de ton passage =)
c’est vrai que j’ai totalement craqué sur le rouge !
… C’était mon prof en seconde. Et j’étais dans cette salle … Et c’est un bon prof. Mais je le préfère en tant que Prof, et pas en écrivain.
bah oui 🙂
C’est un trés bon prof. Ses cours sont originaux, drole, y a une trés bonne ambiance. On travail bien. C’était pas mal. Sont livre il nous avait lu un petit paragraphe le dernier jours des cours,
avant qu’il sorte en librairie, et j’ai bien apprécier, quand c’est lui qui le lis c’est vraiment emportant … voilà 🙂