La tête de l’emploi, de David Foenkinos
Salut tout le monde,
Aujourd’hui, je voulais vous parler d’un roman que j’ai lu il y a un petit moment et que j’ai adoré.
Il s’agit de La tête de l’emploi, de David FOENKINOS.
1. Les informations techniques.
– Titre : La tête de l’emploi.
– Auteur : David FOENKINOS.
– Éditions : J’ai Lu.
– Genre : contemporain.
– Nombre de pages : 286 pages.
– Date de publication : janvier 2014.
3. Mon avis.
– Ravie de retrouver la plume de David Foenkinos, je me suis immédiatement plongée dans ce roman. Tout commence avec la vie de Bernard. Il est fils unique. Il vit dans un appartement 3 pièces à Paris avec sa femme Nathalie. Il débute sa vie professionnelle comme banquier puis devient conseiller financier.
– Les parents de Bernard s’appellent Martine et Raymond. Ils sont obsédés par les patins. En effet, tout doit glisser. Cette obsession m’a fait penser à certaines personnes âgées que je côtoie.
– Nathalie est psychologue. Bernard et Nathalie ont une fille nommée Alice.
– Une fois le décor planté et les principaux protagonistes connus, la trame du roman se dessine subtilement. Bernard s’insinue peu à peu dans notre quotidien par le biais de sa personnalité et de ses réflexions. Il est à une période charnière de sa vie. Comment ne pas y être sensible ?
– Sa fille Alice va bientôt partir pour São Paulo, au Brésil. Il est à la fois fier de sa fille parce qu’elle va voler de ses propres ailes, mais triste aussi, de la voir partir si loin de lui.
– Bernard a peu d’amis. Il redescend tout en bas de l’échelle en allant à l’accueil puis finit par vivre des coups durs. Il se fait licencier pour faute grave et se sépare de sa femme. « Pouvait-on lire à ce point-là ma vie sur mon visage comme on ouvre un roman ? » (page 62). Il vit alors à l’hôtel mais n’a plus les moyens de le payer. Ses « amis » trouvent des excuses pour ne pas l’accueillir. « Je comprenais surtout que j’avais des amitiés de confort. Des amitiés qui existent quand tout va bien » (page 92).
– Lorsque de Bernard et sa femme se séparent, tout semble calme. « Notre fin se vivait comme un virage paisible » (page 158). Il communique moins avec sa femme et l’envol de leur fille a peut-être précipité leur séparation. « Les enfants masquent les fissures de nos murs » (page 30).
– Cette situation rend Bernard malheureux. « La tristesse me rendait immobile » (page 81).
– Faute de mieux, Bernard retourne vivre chez ses parents. « Ma mère marchait devant moi lentement, comme pour faire durer le supplice » (page 98).
– Les réflexions de l’auteur sur la télévision sont intéressantes. « J’ai toujours été émerveillé par l’illusion que pouvait représenter pour lui le simple acte de tenir sur une télécommande » (page 99). Le père de Bernard a « son » fauteuil. Il est comme drogué à la télévision et il a ses petites habitudes. « Il représentait cet improbable mythe moderne : l’aventurier casanier » (page 99).
– L’auteur explique d’une façon assez précise le rapport de son père à la télévision. « Mon père n’était pas devant la télévision, il était dedans » (page 99). Pour l’auteur, regarder la télévision est un automatisme. Les présentateurs télévisés rentrent dans notre quotidien. « Les animateurs sont de vieilles connaissances sympathiques » (page 170).
– Bernard retourne dans la chambre de son enfance. Elle est conservée telle quelle, intacte, comme avant. « C’est toujours étrange d’observer les décors de son passé » (page 101).
– La vie de Bernard est compliquée. « Parfois la vie prend la forme d’une impasse de plus en plus étroite, et nous finissons par être obligés de faire demi-tour » (page 102).
– Au fil des pages, le lecteur en apprend davantage sur la relation entre les parents de Bernard. Il sait notamment que la mère de Bernard a eu un amant. « Mes parents étaient une sorte d’entité fusionnelle, ils ne se séparaient jamais » (page 118).
– Les parents de Bernard sont des personnes coincées et rigides. Ils gardent toutes leurs émotions pour eux. Ce n’est pas sans me rappeler certaines personnes de mon entourage. L’auteur vise juste, une fois de plus.
– J’ai également apprécié le fait que l’auteur analyse les prénoms ainsi que ses réflexions sur les enfants uniques. Pourquoi un enfant est-il seul ? A t-il comblé ses parents ou les a t-il écœurés ? (page 16).
– David Foenkinos fait aussi de superbes réflexions sur l’amour. J’adore sa plume. « Aimer vraiment quelqu’un, c’est peut être ça aussi : lui faire croire qu’on peut surmonter son départ » (page 135). J’ai été sensible à deux autres citations sur ce même thème :
– « Le secret de la longévité dans un couple, c’est de se détester » (page 165).
– « J’avais aimé Nathalie d’une manière trop polie ; nous avions manqué de disputes » (page 165).
– Je ne vous en dis pas davantage. Ce livre est un bijou, c’est incontestablement un des meilleurs romans de l’auteur, si ce n’est, LE meilleur. Il y parle avec brio de sujets délicats, sans jamais être trop lourd et sans faire pleurer le lecteur.
– J’ai été immédiatement happée par les premières pages du livre. Le personnage de Bernard est bien campé. Tout le monde pourrait se reconnaître en lui.
– Le style de l’auteur est léger et fluide. Sa plume est douce, juste, parfois amusante et empreinte d’une certaine nostalgie.
4. En bref.
– Je vous recommande vivement la lecture de ce roman.
– C’est une vraie merveille qui se dévore en un temps record.
Voilà pour aujourd’hui !J’espère que cet article vous aura plu !
~~ Et vous, avez-vous lu ce livre ?
~~ Si oui, qu’en avez-vous pensé ?
~~ Si non, pourrait-il vous plaire ?
~~ Que lisez-vous en ce moment ?
Je vous souhaite une bonne journée, merci de me suivre !
tiens à lire le début comme ça je ne pense pas que ça m’aurait donné envie mais là comme tu le décris, ça a l’air vraiment pas mal. Je recherche un livre aussi pour les vacances hihi, bisous
J’espère qu’il te plaira si tu le lis alors, bisous 😉
Tu sais déjà ce que je pense de ce roman, je trouve aussi que c’est une perle ! J’aime beaucoup la façon dont tu argumentes tes retours de lectures, c’est très illustré.
Oh merci beaucoup, c’est adorable de ta part ! Ravie que tu aimes ma façon de chroniquer les livres, bisous !
Aaah ! J’adore cet auteur bon sang ! Je crois qu’il fait parti de mon top 5 ! Et ce livre me fait trop envie ! J’attends qu’il sorte en poche pour pouvoir me l’offrir !
Ta chronique me donne trop envie, en plus, je vais à la fnac tout à l’heure ^^
J’espère que tu aimeras ce livre autant que moi 🙂
Contente de lire ton avis ! C’est vrai que contrairement à toi, je ne me suis pas du tout reconnue en Bernard. Dans la vie, je suis une vraie hyperactive et plus il m’arrive de choses négatives, plus je suis créative et plus je me bouge. Du coup, j’avoue que Bernard m’a un peu énervée à « s’engluer » dans ses idées reçues et son fatalisme.
Mais je ne lui en veux pas, David Foenkinos sait nous entraîner dans des univers très différents d’un roman à l’autre donc ça ne freine pas l’envie de découvrir ses livres suivants.
J’ai aussi lu Charlotte et je l’ai chroniqué également 🙂 J’aime bien cet auteur en général. Oui, il avait un petit côté agaçant mais en même temps je le comprends, du coup j’ai été assez sensible à son personnage. Belle soirée à toi 🙂