Sous les couvertures, de Bertrand Guillot


Salut tout le monde,

Aujourd’hui, je voulais vous parler du roman Sous les couvertures, de Bertrand Guillot.


1. Les informations techniques.

– Titre : Sous les couvertures.
– Auteur : Bertrand GUILLOT.
– Éditeur : Rue Fromentin.
– Genre : contemporain.
– Nombres de pages : 176 pages.
– Date de publication : septembre 2014.

2. L’histoire (quatrième de couverture).

« Un samedi soir, une librairie de quartier. Comme toutes les nuits, sitôt le rideau tombé, les livres s’éveillent et se racontent leurs histoires… Mais ce soir, l’heure est grave : les nouveautés viennent d’arriver, et les romans du fond de la librairie n’ont plus que quelques jours pour trouver un lecteur !

Pour sortir par la grande porte, il leur faudra s’unir et prendre la place des best-sellers solidement empilés près de la caisse.
Autant dire qu’ils n’ont pratiquement aucune chance… ».

Sous-les-couvertures-bertrand-guillotCrédits photo.

3. Mon avis.

– J’ai eu la chance de pouvoir lire ce livre grâce aux Matchs de la Rentrée Littéraire de Price Minister. C’est la seconde fois que je peux le faire et je remercie vivement Olivier et les éditions Rue Fromentin pour cet envoi.
– J’ai opté pour ce roman parce que la quatrième de couverture me tentait beaucoup. L’histoire me semblait intéressante. J’ai donc eu hâte de mon plonger dans l’univers du livre.

– Ce roman raconte l’histoire d’une petite librairie de quartier. Elle est tenue par un libraire qui n’est plus tout jeune. Il possède une librairie qui marche au ralenti. Il bataille pour que sa librairie survive. En effet, comment faire survivre une librairie à l’heure des nouvelles technologies ? Comment attirer les acheteurs et les auteurs dans une petite librairie ?

– Le début de me livre m’a bien plu. Puis, petit à petit, j’ai un peu déchanté. Passer d’une librairie aux livres me semble naturel, mais donner la « parole » à des livres est plus original et pour le moins surprenant. Mais pourquoi pas, après tout. J’ai donc tenté de garder l’esprit ouvert.

– Ce roman explique ainsi que certains livres sont mis en évidence sur des présentoirs ; ce sont les livres qui se vendent bien – appelés aussi les célèbres best-sellers. Mais il y a aussi les autres livres, ceux qui vont être renvoyés dans des cartons parce qu’ils n’ont pas d’acheteurs. Les pauvres ne connaissent pas le succès et vont passer par la case pilon. L’inscription « Prix Goncourt » n’est pas à la portée de tous.

– Par ailleurs, j’ai trouvé le sujet du livre pas mal du tout. Parler de la difficulté à tenir une librairie actuellement me semble important. Cependant, je n’ai pas trop accroché à la partie « dialogue entre les livres ». C’est une idée originale, pas du tout classique et conventionnelle mais je n’ai pas été séduite.
– De plus, suivre deux histoires en parallèle est un peu compliqué. J’ai parfois eu besoin de relire certains passages pour ne pas perdre le fil. Les réflexions entre les livres qui se trouvent dans une librairie ne sont pas mal écrits, je le reconnais. Le fait que certains livres aimeraient aller chez un particulier pour avoir une petite place dans la vie d’un être humain me semble intéressant également.

– Pourtant, bien que le sujet soit intéressant et bien traité, j’ai été un peu ennuyée par les longueurs du roman. En outre, la vision pessimiste de l’auteur sur les petites librairies n’est pas un message porteur d’espoir et je trouve que c’est bien dommage. Pourquoi ne pas avoir délivré un message plus optimiste et incitant les librairies à se battre ?

– Je n’ai pas non plus spécialement adhéré à l’idée selon laquelle un best-seller serait un livre commercial mais pas un livre bien écrit. J’ai eu l’impression que l’auteur voulait faire passer cette idée à travers ce livre. Me concernant, je ne suis pas d’accord. Je pense par exemple à Charlotte, de David Foenkinos. Je vous en parlais dans un article précédent. Ce roman se vend comme des petits pains et c’est une pure merveille. Nul besoin d’être Victor Hugo pour toucher des lecteurs. Mais c’est un point de vue tout personnel bien entendu.

– Enfin, j’ai été sensible à la citation suivante :
« C’était l’une de ces nuits où sans le savoir on abandonne de vieilles lunes pour voir le monde sous un nouveau jour, une nuit où les idées progressent sans qu’on puisse encore les suivre. Une nuit où l’on grandit », (page 74).

Sous-les-couvertures-bertrand-guillot-couvertureCrédits photo.

4. En bref.

– Vous l’aurez compris, ce roman un peu particulier peut se voir comme une sorte de conte pour petits et grands. C’est une réflexion sur le monde de la littérature : classique ou moins classique ; en version numérique ou en version papier.
– L’idée de départ est intéressante. J’ai aussi apprécié les passages du livre traitant des êtres humains. Mais j’ai malheureusement trouvé des longueurs à ce roman. Je ne vous le recommande donc pas particulièrement malgré son originalité et ses qualités rédactionnelles.

Voilà pour aujourd’hui !
J’espère que cet article vous aura plu !

~~ Et vous, avez-vous lu ce livre ?
~~ Si oui, qu’en pensez-vous ?
~~ Si non, pourrait-il vous plaire ?
~~ En général, préférez-vous les romans classiques ou modernes ?

Je vous souhaite une bonne journée, merci pour vos adorables commentaires !

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8 commentaires sur “Sous les couvertures, de Bertrand Guillot

  1. Dommage pour les longueurs mais j’ai quand même envie de le découvrir!

  2. Kantu - Birds & Bicycles sur dit :

    Moi je l’ai aussi lu pour les MRL et je l’ai bien aimé, malgré la forme assez étrange (des livres qui parlent!) Je n’ai pas trouvé l’avis de l’auteur si pessimiste sur les petites librairies, car à la fin la jeune assistante est prête à reprendre la main et à dynamiser l’affaire 🙂

  3. Du plus et du moins alors. La couverture et l’idée de départ me tentaient bien! Je ne sais pas si je vais sauter le pas car ça reste mitigé quand même!

  4. Ah dommage, moi je l’avais adoré 😉